Médecine traditionnelle

Tout savoir sur l’algodystrophie et ses traitements.

L’algodystrophie est l’une des pathologies qui intrigue le plus les médecins et c’est à raison. De fait, bien que celle-ci se manifeste par des douleurs, ses véritables mécanismes restent à ce jour encore très mystérieux. Voici l’essentiel à savoir la concernant.

L’algodystrophie : de quoi s’agit-il ?

Également connu sous l’appellation « syndrome douloureux régional complexe », le SDRC ou l’algodystrophie est une pathologie très rare qui touche les os. Le plus souvent, elle entraîne une déminéralisation de ces derniers et se caractérise par des douleurs articulaires.

Si vous souhaitez tout savoir sur l’algodystrophie, notez que d’après les cliniciens, ce syndrome résulterait du dérèglement du système neurovégétatif. Il faut savoir que c’est ce dernier qui assure la régulation de différentes fonctions automatiques telles que la circulation veineuse et artérielle, la respiration, la digestion, etc.

Quels sont les signes cliniques du SDRC ?

Le principal signe clinique de la maladie est une forme particulière de crises appelée hyperalgésie (hypersensibilité à la douleur). Parfois, aucun stimulus n’est nécessaire avant que ces messages nerveux intenses ne soient transmis. Ces douleurs sont généralement localisées au niveau du poignet et de la main, du coude, de l’épaule, du pied, de la cheville, du genou et la hanche.

Elles s’associent à d’autres signes comme une décoloration de la peau (accompagné d’œdème), une raideur des membres concernées, une sudation, etc. Dans certains cas, l’on peut observer un changement de la température de la peau. La zone touchée devient froide, en raison d’une modification vasculaire.

Causes de l’algodystrophie et comment la soigner

Le SDRC pourrait être consécutif à un traumatisme psychologique (algodystrophie de type 1) ou, comme évoqué plus haut, à une dystonie neurovégétative. Cependant, dans bien des cas, la maladie peut survenir suite à un traumatisme physique ou crânien (chute, accident, etc.), comme elle peut être une complication post-opératoire.

D’autres causes peuvent être évoquées comme une grossesse prédisposant à un SDRC du bassin, une maladie métabolique ou une affection touchant le système nerveux central (algodystrophie de type 1). Il s’agit bien entendu d’hypothèses. À ce jour, il n’existe pas de traitement spécial pour cette pathologie. La principale solution consiste à traiter les symptômes.