Quels sont les différents types d’hypnose ?

L’hypnose est un traitement thérapeutique spécifique qui se présente sous de nombreuses déclinaisons en raison des psychoses à traiter. Voici les différentes formes qu’elle peut prendre.

L’hypnose directe

Il s’agit de l’hypnose classique le plus couramment utilisée. Dans le domaine de la médecine, l’ hypnose direct e ou par suggestion directe, intervient pour le traitement de la douleur. Il y est également fait recours pour disposer rapidement un malade à une intervention.

Dans sa pratique, le thérapeute doit être en « position haute », c’est-à-dire se montrer autoritaire, direct et explicite. Cette approche conduit donc à diffuser une directive : faire comprendre clairement au patient quels sont les symptômes ou les troubles à traiter. Cela doit se faire sur un ton monotone et rythmé, ce qui permettra le passage rapide de l’état de conscience à l’inconscient.

L’hypnose Ericksonienne

Mis au point par Milton Erickson, le praticien, dans ce type d’hypnose, adopte une « position basse », à l’opposé de l’hypnose directe. Il s’applique à comprendre le client et se sert d’un « langage d’influence » pour inviter et non commander ou donner des directives. Son rôle ici est essentiel parce qu’il devra synchroniser son langage et son ton à l’attitude du patient. Cela laisse dire alors de ce type d’hypnose qu’il est très respectueux du bien-être du sujet. Par ailleurs, la Programmation neuro-linguistique (PNL) ou la thérapie familiale sont, entre autres, des dérivés de l’hypnose Ericksonienne.

L’hypnose conversationnelle

Le praticien engage une conversation avec le client à propos du problème de celui-ci. Il se servira de plusieurs moyens, dont un langage spécifique, dans le but de lui proposer des solutions adaptées. Par ailleurs, l’hypnose conversationnelle ne nécessite pas de transe profonde.

La Neuro-Hypnose

Cette psychothérapie présente des similarités dans son exécution avec l’hypnose Ericksonnienne en ce qu’elle invite le thérapeute à s’adapter à la situation du client. L’induction peut être permissive ou autoritaire et la thérapie peut évoluer sous l’aspect d’une hypnose conversationnelle ou sous transe profonde.

L’auto-hypnose

L’auto-hypnose permet d’entrer seul dans un état hypnotique sans l’intervention d’un praticien. L’induction peut se faire spontanément et à plusieurs reprises comme lors des rêveries ou en période de forte concentration.